Organisé par :
Lavigne Delville Philippe ; Sophie Andreetta ; Marième N’Diaye ;
L’argumentaire complet est disponible dans l’appel à communication ci-joint.
Extrait
Les domaines de la famille et du foncier sont des entrées particulièrement fécondes pour analyser cette question du (non) recours aux institutions étatiques. Le jeu sur la pluralité des normes et les tensions qu’elle génère dans ces deux domaines mobilise des ressorts pour partie différents (par exemple le caractère plus ou moins central des normes religieuses ou encore le type et le degré d’interventionnisme de l’Etat), intéressants à comparer et faire dialoguer. Or, si les problématiques de la famille et du foncier ont chacune fait l’objet de travaux, elles ont rarement été analysées ensemble.
Nous proposons de débattre de ces questions au cours d’une journée d’étude, qui permettra de confronter des recherches récentes, menées à la fois sur le foncier et la famille dans une diversité de contextes socio-politiques en Afrique. La diversité des trajectoires nationales en termes de politiques publiques constitue un premier niveau d’analyse. Mais la variabilité spatiale infranationale – en termes de rapport à la ville, à l’individualisation et au marché, en termes de présence des institutions étatiques – est également une dimension importante à prendre en compte. Les différences socio-économiques et de genre sont une troisième clé d’analyse possible.